CLAP 1ère!

Ce que vous allez vivre est une histoire vécue des plus décousue par ses scènes, surprenante par son scénario mais au final, et quelle final, elle sera des plus chaleureuse, joyeuses et victorieuse !
Samedi soir, 20 heures tapantes sur Nantes, le temps de mettre en scène les artifices d’une belle fête annoncée, de s’abreuver à la buvette pour éclaircir les voix et donner du corps aux cris qui suivront, par un décor des plus méconnus pour mon « Clap : première », j’ai vécu un contresens.
Par l’absence de marée, de vents changeants, de gîtes perpétuels ressentis à chaque virement de bord, j’ai survolé un terrain tout en bois, ciré pour l’occasion. Et pourtant, tout comme la voile, j’ai constaté qu’il y avait des zones de turbulences au cours d’un match de basket : des surfaces bleues à ne pas encombrer plus de 3 secondes, des paniers à ne jamais rater, deux sifflets retentissants à écouter scrupuleusement, des raquettes, un banc à plusieurs paliers qui abritent des illuminés addicts de leur équipe, une musique endiablée et un compteur filant à toute allure.
Les horaires des marées m’étant favorables, le vent nord/nord-ouest ne sévissant que par intermittence et la visibilité dès plus parfaite, j’ai vécu une régate exceptionnelle dans tous les domaines.
Tel un film, laissez-vous aller à une nouvelle danse d’article et vous y retrouverez mot après mot mes sensations notées sur un cahier dans la nuit de samedi à dimanche matin, à cette extraordinaire aventure humaine et sportive.
Par gourmandise, les scènes et le scénario sont à consommer sans modération.

A consommer sans modération :
Les kilomètres qui m’a, nous, ont permis d’assister, quartier Beaulieu, à une représentation dès plus surprenante, enfin, pour Caroline la bretonne adepte de la mer…
A consommer sans modération :
Pierre, Robert, Denise, Michèle, Julie, Sylvain et les autres seraient à même d’être le titre d’une folle soirée, celle passée à leurs côtés : la mienne.
A consommer sans modération :
Entre-deux, tirs, lancers-francs, fautes, la raquette et courses effrénées
A consommer sans modération :
Pauline, Aurélie, Manon, Sheana, Alexia, Gaëlle, Leslie, Sylvie, Elodie volant vers une victoire
A consommer sans modération :
L’appel du grand large, les bienfaits d’une pluie et d’un vent léger à la mode bretonne qui a redonné des couleurs à l’équipe des sudistes
A consommer sans modération :
Le tam-tam du tambour de m’sieur Robert, le clap-clap des éventails, les cris et applaudissements retentissants
A consommer sans modération :
Les points, les fautes, le crêpage de chiffons au sol des joueuses pour récupérer cette balle orange, les tirs à la raquette et les rebonds gagnants
A consommer sans modération :
Les explications de la règle du jeu et feuilles de statistiques, les critiques constructives de m’sieur Dominique
A consommer sans modération :
Les clichés, arrêts sur image, vidéos sans l’image et autographes immortalisés sur un ballon de basket prévu pour l’occasion
A consommer sans modération :
La gentillesse de Pauline en fin de match et de toutes les joueuses dans les vestiaires qui m’ont, avec simplicité, dédicacées, mon ballon. Même Valéry Démory et l’entraîneur de Nantes, Simon Guillou se sont prêtés au jeu : au mien, en fait !
A consommer sans modération :
(1er QT – 2ème QT) = 1 mi-temps + (3ème QT + 4 QT) = match gagné au score finale de : 66 – 80 !
A consommer sans modération :
Une haie d’honneur où les joueuses sont venues saluer dans la bonne humeur, leurs supporters tout en couleur
A consommer sans modération :
Un convoi dans la nuit composé de deux 34 et d’une jolie perle noire 29
A consommer sans modération :
Gaufres, profiteroles au chocolat, brownies et autres gourmandises
A consommer sans modération :
Un visage sur un prénom, un supporter disponible et souriant, des Montpelliérains qui m’ont mise à l’aise et n’ont point jugé mes piètres connaissances ni mon défaut à la technique. Ils ont, tout simplement, adopté, le temps d’une soirée une p’tite bretonne : sudiste aussi…
Et enfin, à consommer sans modération, la vie et croyez-moi, elle est précieuse ! Mon dimanche passé auprès d’un ami, en témoigne.

Telles sont les images et sensations qui m’ont, me collent à la peau, après avoir passé 24 heures dans la peau d’une Jumpers. Et pour tout ceci : merci.
The end