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C'est sans doute Caroline AUBERT qui résume le mieux ce match en déclarant : "personne ne méritait de perdre, il n'y a pas une équipe qui le méritait plus que l'autre. On jette la pièce en l'air..." Pas sûr que cela console par exemple Camille LENGLET, énorme toute la rencontre (25 points) et qui rate les lancers de l'égalisation à 5"6 du terme, mais tellement vrai...
Nantes se porte en tête d'entrée avec deux réussites de Pauline DESBOIS (4-0), une Pauline DESBOIS qui récidive quelques instants plus tard (9-7 puis 11-9). Et comme Adèle RAVELEAU est elle aussi en plaine bourre et que Camille LENGLET prouve au public présent sa parfaite maitrise du stop-shoot (7-2 et 13-11), l'écart se creuse pour atteindre rapidement 6 unités à 20-14 puis 8 à la 10ème sur une nouvelle réussite au-delà de l'arc de la Capitaine des Bleues. Voilà Lyon secoué comme la veille par le Hainaut, terriblement hors du coup en défense et ballotté par le jeu rapide des mini-Déferlantes. Seule différence qui permet de cacher la misère, Evita HERMINJARD distribue les caviars pour les copines Emma FOREL par deux fois ou encore Carla MBAYE.
Dans la foulée, c'est Camille LENGLET qui provoque les fautes, permettant ainsi à son équipe d'atteindre les 10 unités symboliques d'avance (27-17, 12ème). Dans le camp d'en face, on a bien du mal à s'organiser en attaque et c'est bien souvent que le ballon atterrit dans les mains d'Evita HERMINJARD. Et un de loin (27-20), et deux et trois de près (28-22 puis 28-24), et quatre de loin (32-27) : comme en première période, au scoring après avoir été aux passes, la suissesse porte son équipe. Cela ne suffit certes pas à résister à Adèle RAVELEAU et Camille LENGLET mais cela permet de survivre. 40-33 à la mi-temps et comme le dira Matthias MANCA après la rencontre : Lyon est "au fond du trou."
Au retour des vestiaires, le jeu nantais se fait moins rapide et Caroline AUBERT doit gérer les 3 fautes de NADJAR et MICHAUD. Du coup, plus personne ne pense à Emma FOREL qui se met alors en mode show-time avec quelques fautes provoquées et surtout pas moins de 13 points dans la période. C'est d'ailleurs elle qui positionnera son équipe en tête de la rencontre à 46-47, 27ème. Cette fois la rencontre a basculé et on imagine que Lyon pourrait refaire comme hier et prendre le large. L'écart atteint les +6 à 48-54 sur une réussite signée... Emma FOREL (c'est bien, vous suivez). Adèle RAVELEAU une nouvelle fois maintient l'espoir avec deux réussites consécutives pour porter la marque à 52-54 à la 30ème.
Nantes se porte en tête d'entrée avec deux réussites de Pauline DESBOIS (4-0), une Pauline DESBOIS qui récidive quelques instants plus tard (9-7 puis 11-9). Et comme Adèle RAVELEAU est elle aussi en plaine bourre et que Camille LENGLET prouve au public présent sa parfaite maitrise du stop-shoot (7-2 et 13-11), l'écart se creuse pour atteindre rapidement 6 unités à 20-14 puis 8 à la 10ème sur une nouvelle réussite au-delà de l'arc de la Capitaine des Bleues. Voilà Lyon secoué comme la veille par le Hainaut, terriblement hors du coup en défense et ballotté par le jeu rapide des mini-Déferlantes. Seule différence qui permet de cacher la misère, Evita HERMINJARD distribue les caviars pour les copines Emma FOREL par deux fois ou encore Carla MBAYE.
Dans la foulée, c'est Camille LENGLET qui provoque les fautes, permettant ainsi à son équipe d'atteindre les 10 unités symboliques d'avance (27-17, 12ème). Dans le camp d'en face, on a bien du mal à s'organiser en attaque et c'est bien souvent que le ballon atterrit dans les mains d'Evita HERMINJARD. Et un de loin (27-20), et deux et trois de près (28-22 puis 28-24), et quatre de loin (32-27) : comme en première période, au scoring après avoir été aux passes, la suissesse porte son équipe. Cela ne suffit certes pas à résister à Adèle RAVELEAU et Camille LENGLET mais cela permet de survivre. 40-33 à la mi-temps et comme le dira Matthias MANCA après la rencontre : Lyon est "au fond du trou."
Au retour des vestiaires, le jeu nantais se fait moins rapide et Caroline AUBERT doit gérer les 3 fautes de NADJAR et MICHAUD. Du coup, plus personne ne pense à Emma FOREL qui se met alors en mode show-time avec quelques fautes provoquées et surtout pas moins de 13 points dans la période. C'est d'ailleurs elle qui positionnera son équipe en tête de la rencontre à 46-47, 27ème. Cette fois la rencontre a basculé et on imagine que Lyon pourrait refaire comme hier et prendre le large. L'écart atteint les +6 à 48-54 sur une réussite signée... Emma FOREL (c'est bien, vous suivez). Adèle RAVELEAU une nouvelle fois maintient l'espoir avec deux réussites consécutives pour porter la marque à 52-54 à la 30ème.
Emma FOREL monte ici au cercle avec la faute en bonus : avec 13 points dans le seul 3ème quart, la numéro 14 de Lyon aura grandement contribué à dynamiter Nantes
Le dernier quart sera des plus passionnants, l'écart ne dépassant jamais les 3 unités. Les égalités s'enchainent elles aussi à 54-54 (2/2 aux lancers pour Camille LENGLET), 56-56 (2/2 aux lancers pour Emma FOREL et une réussite de Camille LENGLET), 58-58 (scénario identique à 2/2 aux lancers pour Emma FOREL puis réussite de Camille LENGLET) ou encore 63-63 mais avec cette fois une égalisation pour Lyon par les soins d’Olivia HENOT (à 1/2 aux lancers) et Emma FOREL.
Vient alors le money-time. Une première fois à 63-65 et deux lancers à suivre pour Camille LENGLET : 1/2 et 64-65. Sur la possession suivante, deux lancers à suivre pour Emma FOREL et la même réussite de 1/2 : 64-66. Il reste 5"6 à jouer et Camille LENGLET se retrouve à nouveau sur la ligne de réparation pour les lancers de l'égalisation. Le premier est raté. Il faut donc rater le second, prendre le rebond et tenter de marquer. C'est fait : le rebond n'est pas pris mais le ballon sort. Remise en jeu pour Nantes qui frôle la sanction des 5" mais qui finalement ne parvient pas à prendre le tir ni à provoquer la faute. Échec. Buzzer. La délivrance pour les lyonnaises qui envahissent le terrain "comme un seul homme", la désolation et les larmes pour les nantaises. Que le sport est parfois cruel...
Avec son banc plus complet (3 points seulement pour celui de Nantes contre 10 pour celui des rhodaniennes), une fois encore Lyon s'impose et se qualifie pour sa seconde finale consécutive. Le 2 mai, les lyonnes de Coline FRANCHELIN affronteront Toulouse, sorti vainqueur de Bourges sur le second plateau. Cela force tout de même le respect!
Matthias MANCA (Lyon) : "Ça fait toujours autant plaisir de jouer une finale ! En terme de difficultés, je met cette rencontre au même niveau que celle que l'on gagne après prolongation contre Voiron l'année dernière. Il faut tirer un grand coup de chapeau à Nantes parce que ce qu'elles font à 7, 8 c'est énorme. C'est très très bien coaché, les Filles se connaissent bien. On savait que si on ne se repliait pas on souffrirait et c'est ce qui s'est passé. Leurs intérieures qui s'écartent beaucoup nous ont beaucoup gêné. Chez nous, les Filles qui ont été bien hier ne l'ont pas forcément été aujourd'hui et inversement. C'est l'avantage de pouvoir compter sur 10 joueuses. En rentrant aux vestiaires à la mi-temps, on entend Nantes qui chante, comme le Hainaut hier. Et là la rage commence à se lire dans les yeux. Pour la finale, j'avoue qu'un remake de la saison dernière ne m'aurait pas dérangé. Toulouse va arriver là sans pression, libéré. On était favoris sur le plateau et on a fait preuve de beaucoup beaucoup de caractère mais il faudrait quand même se rendre les choses plus faciles pour la finale."
Caroline AUBERT (Nantes) : "Personne ne méritait de perdre, il n'y a pas une équipe qui le méritait plus que l'autre. On jette la pièce en l'air... Cela se joue sur quelques détails. Quand on voit la réaction des lyonnaises, on mesure aussi la difficulté qu'elles ont eu pour l'emporter. On a assisté à un très beau match de basket. On pêche sur certains petits détails à la fin et une profondeur de banc un peu moindre. Pour nous, c'était un gros test parce que même si on avait eu de bons résultats jusqu'ici je pense que Lyon est d'un autre calibre. Je ne savais pas si mon équipe était capable de lutter avec une telle équipe qui a plus d'agressivité, de qualités physiques, d'athléticité. Forcément je suis hyper déçue mais je suis aussi super fière et super contente parce que les Filles ont montré que la réponse est oui : elles en sont capables.
Nantes 64 - Lyon 66 (23-15, 17-18, 12-21 et 12-12)
Pour Nantes : LENGLET 25 pts, MICHAUD 5 pts, RAVELEAU 20 pts, DESBOIS 9 pts et BOURRIAUD 2 pts puis NADJAR 3 pts, BOUCARD, MOBIO et GOBIGO. BELHAJ dnp
Pour Lyon : HENOT 5 pts, HETIER 4 pts, HERMINJARD 16 pts, DJERIRI et FOREL 31 pts puis MBAYE 8 pts, ILOUGA MBEY 2pts, DROGUET, FRANCHELIN et BOTHIER,
Vient alors le money-time. Une première fois à 63-65 et deux lancers à suivre pour Camille LENGLET : 1/2 et 64-65. Sur la possession suivante, deux lancers à suivre pour Emma FOREL et la même réussite de 1/2 : 64-66. Il reste 5"6 à jouer et Camille LENGLET se retrouve à nouveau sur la ligne de réparation pour les lancers de l'égalisation. Le premier est raté. Il faut donc rater le second, prendre le rebond et tenter de marquer. C'est fait : le rebond n'est pas pris mais le ballon sort. Remise en jeu pour Nantes qui frôle la sanction des 5" mais qui finalement ne parvient pas à prendre le tir ni à provoquer la faute. Échec. Buzzer. La délivrance pour les lyonnaises qui envahissent le terrain "comme un seul homme", la désolation et les larmes pour les nantaises. Que le sport est parfois cruel...
Avec son banc plus complet (3 points seulement pour celui de Nantes contre 10 pour celui des rhodaniennes), une fois encore Lyon s'impose et se qualifie pour sa seconde finale consécutive. Le 2 mai, les lyonnes de Coline FRANCHELIN affronteront Toulouse, sorti vainqueur de Bourges sur le second plateau. Cela force tout de même le respect!
Matthias MANCA (Lyon) : "Ça fait toujours autant plaisir de jouer une finale ! En terme de difficultés, je met cette rencontre au même niveau que celle que l'on gagne après prolongation contre Voiron l'année dernière. Il faut tirer un grand coup de chapeau à Nantes parce que ce qu'elles font à 7, 8 c'est énorme. C'est très très bien coaché, les Filles se connaissent bien. On savait que si on ne se repliait pas on souffrirait et c'est ce qui s'est passé. Leurs intérieures qui s'écartent beaucoup nous ont beaucoup gêné. Chez nous, les Filles qui ont été bien hier ne l'ont pas forcément été aujourd'hui et inversement. C'est l'avantage de pouvoir compter sur 10 joueuses. En rentrant aux vestiaires à la mi-temps, on entend Nantes qui chante, comme le Hainaut hier. Et là la rage commence à se lire dans les yeux. Pour la finale, j'avoue qu'un remake de la saison dernière ne m'aurait pas dérangé. Toulouse va arriver là sans pression, libéré. On était favoris sur le plateau et on a fait preuve de beaucoup beaucoup de caractère mais il faudrait quand même se rendre les choses plus faciles pour la finale."
Caroline AUBERT (Nantes) : "Personne ne méritait de perdre, il n'y a pas une équipe qui le méritait plus que l'autre. On jette la pièce en l'air... Cela se joue sur quelques détails. Quand on voit la réaction des lyonnaises, on mesure aussi la difficulté qu'elles ont eu pour l'emporter. On a assisté à un très beau match de basket. On pêche sur certains petits détails à la fin et une profondeur de banc un peu moindre. Pour nous, c'était un gros test parce que même si on avait eu de bons résultats jusqu'ici je pense que Lyon est d'un autre calibre. Je ne savais pas si mon équipe était capable de lutter avec une telle équipe qui a plus d'agressivité, de qualités physiques, d'athléticité. Forcément je suis hyper déçue mais je suis aussi super fière et super contente parce que les Filles ont montré que la réponse est oui : elles en sont capables.
Nantes 64 - Lyon 66 (23-15, 17-18, 12-21 et 12-12)
Pour Nantes : LENGLET 25 pts, MICHAUD 5 pts, RAVELEAU 20 pts, DESBOIS 9 pts et BOURRIAUD 2 pts puis NADJAR 3 pts, BOUCARD, MOBIO et GOBIGO. BELHAJ dnp
Pour Lyon : HENOT 5 pts, HETIER 4 pts, HERMINJARD 16 pts, DJERIRI et FOREL 31 pts puis MBAYE 8 pts, ILOUGA MBEY 2pts, DROGUET, FRANCHELIN et BOTHIER,
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