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Un dernier bilan pour finir



14 jours de compétition et 42 matchs vus, commentés, photographiés et résumés. Mais finalement, tout ça pour quoi?

Bien entendu, tous ces matchs ne resteront pas dans les mémoires. Je pense par exemple à un Italie - Lituanie dont la 2ème mi-temps fût consternante d'ennui, à une Russie - Italie bien longuet ou à un Pologne - République Tchèque bien ennuyeux lui aussi.
Mis à part les matchs de la France, deux matchs resteront également dans nos mémoires: le Lituanie - Russie (52-60) de Valmiera et le Russie - Lettonie (69-64, a.p.) de Riga. Les deux plus beaux matchs de la quinzaine sans aucun doute.

Après, en regardant les lauréats du Tournoi, on pourra tirer quelques conclusions:
- la Russie n'est plus la Russie, et de loin. Les individualités, c'est une chose. Encore faut-il d'ailleurs qu'elles soient en forme. Mais le collectif, c'est autre chose. Ne parlons pas non plus de l'hydre à trois têtes qui dirige ce "bazar" ni des agissements du Sieur Chabtaï, doigts d'honneur et bras d'honneur compris. S'ils ont perdu 2 matchs, les russes ont également frôlé plusieurs fois la correctionnelle: une première fois en poule contre la Lituanie, une seconde fois en quart contre la Lettonie.
"Cerise sur le gâteau" comme l'auront remarqué de nombreux observateurs, la Russie sans l'américaine HAMMON reste invaincue; celle d'HAMMON compte deux défaites. Et ça, moralement (si on peut encore parler de morale dans le sport moderne), c'est un plaisir sans fin.

- l'Espagne n'est plus non plus l'Espagne. Les leaders vieillissent (Laïa PALAU fût transparente par exemple) ou reviennent de blessure (nous n'avons vu que le fantôme de VALDEMORO) et les jeunes qui promettent, dont l'extraordinaire Alba TORRENS ou Ana CRUZ, ne peuvent pas encore tout assumer seuls.

- la Biélorussie: 3ème de la compétition à Chieti, les biélorusses étaient parties pour réussir l'exploit...de disparaître rapidement. Trois défaites lors des 4 premiers matchs avant de se mettre en route. Mais une très jolie équipe avec de belles individualités: Natallia MARCHANKA, Katsiaryna SNYTSINA, Tatyana TROINA, Anastasiya VERAMEYENKA ou encore Yelena LEUCHANKA. Nous, on aime bien cette équipe. Mais cette remontée de l'enfer a du user les organismes ou les têtes car en demi ou ensuite en match de classement, les biélorusses n'ont plus jamais été dans la mesure de s'imposer.
Un dernier bilan pour finir

- la Grèce: le roster le plus court des 16 équipes en compétition avec 3 joueuses à plus de 300 minutes, soit 34 minutes par match et une, Pelagia PAPAMICHAIL, à plus de 340 minutes, soit...38 minutes de moyenne par rencontre! Le roster le plus court encore avec 3 joueuses à moins de 60 minutes. Mais un "5" de luxe avec PAPAMICHAIL, KALENTZOU décidément superbe et surtout, surtout, Evanthia MALTSI.
Certains se sont étonnés de voir l'ex de Bourges couronée MVP, mais le seul match pour la 5ème place lui vaudrait à lui seul ce titre. C'est je pense la rencontre qui a fait pencher la balance. Une joueuse et une personnalité incroyable! Une récompense totalement justifiée en ce qui me concerne.
Un dernier bilan pour finir

- la Lettonie ne figure bien sûr pas à ce palmarès, mais comment ne pas citer les hôtes de ce Tournoi, l'équipe de Gunta qui fondait tant d'espoir sur ces rencontres à domicile? Il s'en est fallu de trois fois rien, d'une défaite idiote contre des slovaques qui n'auront finalement fait que ça, d'une victoire de la France face à la Russie en poules de 1/8ème, d'une défaite de peu après un match de folie contre ces mêmes Russes, d'une courte défaite encore contre la décevante Espagne ou contre une Italie qui n'aura rien prouvé...
Mais des matchs joués à chaque fois devant 7.000 à 8.000 personnes soutenant efficacement et bruyament leur équipe. Et puis de bien belles joueuses avec en tête bien sûr Anete JEKABSONE mais aussi TAMANE ou KRUMBERGA.
Un dernier bilan pour finir

Et puis il y a l'Equipe de France. Nos petites Bleues venues jouer la 5ème place qualificative et qui repartent avec la breloque en or. Les "braqueuses", quoi, comme il est désormais convenu des les appeler. Pas envie ce soir de faire un bilan personnel de chacune des joueuses ayant composé ce groupe.
Profitons de l'instant présent, de ce qu'à pu créer ce groupe sans oublier pour autant, comme l'a fait à plusieurs reprises le coach français que "le plus dur reste à faire: confirmer à ce niveau". Car les obstacles vont être de taille: remplacement de Cathy MELAIN, départ de Céline DUMERC en Russie, volonté aléatoire de Sandrine GRUDA de faire l'impasse WNBA par exemple...

Au rayon des individualités et sans parler des tricolores, on n'ounliera pas les grecques Dimitra KALENTZOU et Evanthia MALTSI et les espagnoles Alba TORRENS donc, mais aussi la lituanienne Gintare PETRONYTE, la russe Svetlana ABROSIMOVA, les turques Tugba PALAZOGLU et Saziye IVEGIN, la serbe Marija ERIC, l'italienne Raffaella MASCIADRI, l'israélienne Shay DORON, la lettone Anete JEKABSONE, la polonaise Ewelina KOBRYN, ou encore les biélorusses Anastasiya VARAMEYENKA ou Yelena LEUCHANKA.

Ceux qui suivent régulièrement ce blog se souviennent que j'avais écrit un post intitulé "Une véritable mascarade" il y a exactement 21 jours. Depuis dimanche, j'ai déjà reçu 2 ou 3 mails me reprenant de volée, parfois de façon sympathique, d'autres moins. Alors je précise une ultime fois que ma critique visait le système de sélection ou le pseudo-système et non la sélection. Pour ceux dont la mémoire flanche un peu ou qui ne veulent retenir que ce qui les arrange, voici la conclusion mot pour mot:
"Une fois encore, pour éviter tout malentendu, je ne sais pas qui devait ou ne devait pas être dans les 12. Mais quelques questions demeurent sans réponse à ce soir:
- quel intérêt de conserver Yacine SENE pour ne la faire jouer qu'une fois 11 minutes lors des 4 derniers matchs?
- quel intérêt de conserver Elo pour ne la faire rentrer que 4'53 lors du 4ème match. Si elle n'entrait pas dans ses plans, il ne s'en était pas aperçu avant?
- quel intérêt de ne pas la faire rentrer du tout lors du France-Grèce de Lyon, faisant ainsi d'elle la seule joueuse à ne pas mettre les pieds sur le terrain?
- n'y aurait-il pas un peu mélange des genres entre la casquette de sélectionneur et celle de coach du meilleur club de France?
- quel intérêt de débuter cette pseudo-préparation avant la fin des championnats et de se retrouver ainsi avec 12 Filles desquelles on n'en conserve finalement que 4 (GOMIS, KRAWCZYK, LEPRON et LARDY)?"

Même en cette période d'euphorie qui pourrait rappeler un certain mois de Juillet 1998, je ne change pas une ligne.
Un dernier bilan pour finir

Merci à toutes les Filles pour ce qu'elles ont fait. On ne l'oubliera pas de sitôt. Merci également à ceux d'entre-vous qui ont laissé des commentaires auxquels je n'ai pas eu le temps de répondre et à ceux qui m'ont envoyé des mails.
Pour finir, je vous conseille l'album photo du retour des joueuses à Paris, signé Ann-Dee chez basquetebol...

Mardi 23 Juin 2009
Dominique B.

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