Le site consacré essentiellement aux équipes U18 et Espoirs... mais pas que !

Manon PELLET: "On attend bien plus de moi cette saison que l'année dernière"



Près d'un an jour pour jour après son retour en jeu un certain 9 novembre 2012, il était grand temps de prendre quelques nouvelles de Manon PELLET, l'une de nos deux américaines. Entendons-nous bien: inutile de dire qu'entre-temps nous ne l'avions pas oubliée hein! Au moment où elle reprend avec son équipe de Rider reprend le chemin de la compétition, Manon a bien voulu, une nouvelle fois avec sa grande gentillesse, nous donner de ses nouvelles.

• Manon, bonjour. Comment vas-tu ?
Salut Dominique, tout va pour le mieux merci ! La saison a enfin démarré

• Tout va bien au niveau des genoux ?
Oui tout va bien, j’ai un genou solide maintenant !

• Te souviens-tu encore de nous ou dois-je te donner des indices ?
Si je me souviens ?! C’est comme si hier encore j’étais à Lattes !

• Pour toi, c’est toujours « None » cette saison ?
Oui entre autres!

• Commençons par parler basket. Quel bilan tires-tu de ta saison de rookie ?
La saison de rookie est loin d’être facile mais elle est très instructive et intéressante surtout lorsqu’on ne connaît pas le jeu américain. Il y a beaucoup de choses à assimiler rapidement.

• S’il ne devait te rester qu’une seule chose de cette première saison, ce serait quoi ?
Le tout premier match officiel à domicile de la saison. C’était mon premier match après le rééducation puis premier match sous les couleurs de RIDER. Un moment assez spécial après tout ce temps passé hors des terrains.

• Votre effectif était composé de 15 joueuses, ce qui pour nous en France semble énorme. Pourquoi les effectifs sont-ils si étoffés ?
15 joueuses c’est beaucoup c’est vrai. Mais en général si une équipe à autant de filles c’est qu’il y en a qui ne jouent pas comme les filles qui viennent d’être transférées. Les transférées peuvent seulement s’entrainer avec l’équipe pendant leur première année, pas jouer. Sur le banc il n’y a que 12 ou 13 filles.

• En quoi ton jeu a-t-il évolué depuis que tu es aux USA ?
Mon jeu a évolué sous plusieurs aspects tout simplement parce que le jeu lui même est très différent aux US. Ici on attend de moi d’être plus offensive et plus physique entre autres.

• Ton statut dans l’équipe a-t-il changé depuis ton arrivée et ta première entrée en jeu il y a presque un an jour pour jour (le 9 novembre 2012) ?
Oui, je commence cette saison en étant première meneuse ce qui n’était pas le cas la saison dernière. Les coaches et joueuses attendent bien plus de moi que l’année dernière à mes débuts.

• La saison vient de reprendre et vous avez déjà disputé 2 rencontres en 3 jours. Pour une reprise de saison, ça démarre fort. Pas trop fatiguée ?
On se prépare beaucoup pour tenir ce rythme jusque fin mars donc non, ça va, pas trop fatiguée encore. Heureusement d’ailleurs parce que le rythme va ne faire qu’augmenter. On joue 3 fois par semaine très régulièrement.

• Deux rencontres…mais deux défaites !
Oui on fait un mauvais départ ! Un weekend assez décevant par rapport au niveau de jeu qu’on peut avoir mais ce n’est que le début rien de trop grave pour l’instant.

• Quels sont vos objectifs cette année ?
Sortir premières de la conférence et gagner le tournoi de Conférence! WE want to be MAAC champions !

• A titre personnel, sur quel critère jugeras-tu si oui ou non tu auras fait une bonne saison ?
Une bonne saison serait d’être régulière dans mes performances pour aider l’équipe à aller chercher le titre. Si on ne l’obtient pas ou si on n’en est pas proche je prendrai ça aussi comme un échec personnel.

• Peux-tu nous décrire comment se déroule une journée-type de match quand vous jouez à domicile ?
Tout dépend de si on joue le soir ou l’après midi mais dans tout les cas avant chaque match on a une séance d’une heure le matin pendant laquelle on fait du tir et on revoit les plans offensifs et défensifs de l’équipe adverse. Puis repas à l’hôtel ou à l’école et enfin il faut être sur le terrain 1h30 avant le match.

• On imagine que les universités américaines ont de gros moyens. Comment effectuez-vous vos déplacements ?
En effet les moyens sont assez impressionnants. On voyage dans des cars appartenant à l’Université. La grande différence est que dès qu’il y a plus de 1h45/ 2h de route nous partons la veille pour dormir sur place à l’hôtel.

• Et s’il y avait encore une chose qui puisse encore être améliorée dans l’organisation en général ?
Difficile à dire parce que niveau organisation on est vraiment traité comme des « divas ». On a 5 managers constamment avec nous qui s’occupent de tout: snacks, boissons, confort, etc… Vraiment tout ce dont on a besoin est à disposition.

Manon PELLET en action (Peter G. Borg Rider University)
Manon PELLET en action (Peter G. Borg Rider University)
• En dehors du basket maintenant, parviens-tu toujours à gérer le rythme imposé par les entrainements, les matchs et les études ?
C’est un rythme à prendre mais j’ai l’habitude maintenant car depuis ma troisième au pôle d’Aix en Provence je n’ai pas quitté les formations de sports études. Je ne connais même pas un autre rythme ! Je pense que je m’ennuierais beaucoup si je n’avais pas des tonnes de choses à gérer en même temps ;)

• Quand tu n’es pas en pleine saison, es-tu plutôt du genre à couper totalement ou au contraire à prendre un ballon pour shooter dès que tu en as l’occasion ?
La saison ici se finit assez tôt (mi-mars) mais c’est une partie de l’année très importante aussi niveau basket. Nous n’avons pas de compétition mais du coup nous travaillons énormément individuellement. Le rythme des entrainements reste très élevé. Puis c’est agréable d’avoir un peu plus de temps pour se concentrer sur les études et faire d’autres choses comme voyager, bouger, aux États-Unis et ailleurs !

• On a vu Mathilde à Orchies pour l’EuroBasket. As-tu suivi la compétition ?
Bien sur !! J’ai fait regarder la finale à mon équipe !

• Sauf erreur de ma part, il y a une seule autre étrangère dans le roster de Rider, la lithuanienne Kornelija VALIUSKYTE. Cela créé t’il des liens entre expatriées ?
Oui c’est sûr ! Il y a des choses qu’elle est la seule à pouvoir comprendre en tant qu’Européenne!

• Tu es partie aux USA pour 4 ans et tu entames déjà ta 3ème année. As-tu déjà évolué sur ce que sera ensuite ton avenir ?
En réalité ma blessure durant la première année a fais que j’ai été « red shirt » mon année de Freshman. Ça veut dire que j’ai une année de bourse en plus. Je ne suis alors qu’une Sophomore (2eme année) cette année. Du coup non, je n’ai pas de plan pour l’après. C’est encore assez loin.

• Après New-York, as-tu poursuivi ta visite des States ?
Oui j’ai pas mal bougé l’année dernière sur la côte Est déjà avec l’équipe puis avec mes amis. J’ai eu la chance de vivre beaucoup de belles aventures !

• Rester définitivement aux États-Unis ou partir dans un autre pays étranger te semble t’il envisageable ?
Rester définitivement aux États-Unis non, je ne pense pas. Mais voyager et découvrir d’autres pays pendant quelques temps ne me dérangerais pas...

• Tu as été citée en mars 2013 par le magazine L’EXPRESS – tout de même ! – comme étant de ceux qui feront Marseille en 2025. Ca va, tes chevilles ou ta tête n’ont pas encore trop enflé ?
Ah ah ah! C’était surtout super sympa de la part de Sophie JEANROY de penser à moi pour son article. J’en profite pour l’en remercier encore.

• En 2025, tu auras d’ailleurs 32 ans. Parviens-tu à t’imaginer sur un plan personnel ou professionnel à cet âge-là ?
32 ans ! Je ne dirai pas que c’est trop « vieux » par peur de représailles mais bon, ça parait être une éternité: je n’ai que 20 ans! J’espère juste qu’à 32 ans j’aurai déjà beaucoup d’histoires vécues à raconter!

• Depuis que tu es arrivée, t’es-tu inscrite dans la droite ligne des « petites françaises » dont le charme a beaucoup de succès auprès des américains ?
Être française ne m’a apporté que des bonnes surprises et des bonnes rencontres aux US. Je pense que l’accent et la french touch sont appréciés !

• Que vas-tu demander au Père Noël cette année ?
Je ne sais pas du tout mais je suis super contente parce que mes parents et ma sœur vont pouvoir venir passer quelques jours avec moi pour Noël. Je n’ai que 3 jours de vacances et c’est déjà un beau cadeau qu’ils viennent !

• Comme toujours, je te laisse le soin de « fermer la porte » de cette interview…
GO BLMA !

Vous pouvez lire ou relire les précédentes interviews de Manon depuis son départ aux États-Unis:
> "Le basket est nécessaire à l'équilibre de ma vie" (4 janvier 2013) par ici...
> "Manon PELLET, l'autre américaine" (28 juin 2012) par là...

Mercredi 13 Novembre 2013
Dominique B.

Lu 433 fois
Notez





Toutes les photos présentées sur ce site n'ont pour objectif que de proposer aux joueuses et à leurs parents la possibilité de voir leur équipe évoluer au sein du club. Les photos sont prises dans le cadre de matchs, d'entraînements ou de manifestations basket. Elles sont la propriété du basketteuses.info et ne servent en aucun cas à des fins commerciales. Si vous ne souhaitez pas qu'une photo sur laquelle vous figurez soit présentée sur ce site, vous pouvez en demander le retrait immédiat par mail.